MÉLANGES DE PURINS DE PLANTES
J2m Booster (purin d'ortie-consoude-pissenlit)
J2m Entretien complet (purin d'ortie-consoude-prêle-fougère)
J2m Oligo-éléments (purin de consoude-bardane-pissenlit-achillée-reine des prés)
PURINS DE PLANTES
Purin d'achillée millefeuille - Purin d'ail
Purin de bardane - Purin de consoude
Purin de fougère - Purin d'ortie
Purin de pissenlit - Purin de prêle
Purin de reine des prés - Purin de sureau
EXTRAITS FERMENTÉS
DÉCOCTION DE PLANTE
Décoction de prêle
CONDITIONNEMENT
Bidons de 15 L - Bidons de 20 L - Fûts de 220 L - Cuves de 1000 L
Fabriqué en France
18/10/2023
Voici un petit éclairage, sur le purin d'ortie concentré, sur le purin vendu déjà dilué, plus la recette du pur jus d'orties.
Un exemple de prix au litre sur un vaporisateur du commerce et des conseils pour fabriquer une préparation chargée.
Le purin d'ortie est une préparation naturelle et biologique utilisable au jardin toute la saison de mars à septembre. Il permet de renforcer l'immunité des plantes et les protège ainsi des ravageurs et des maladies. C'est un produit préventif, mais non-curatif. Il s'utilise au moins une fois tous les 15 jours, car sa durée d'action est courte. Il fait partie des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) qui sont sans danger pour l'environnement. Il s'utilise en dosage de 5 % à 10 % avec de l'eau (exemple 1 litre de purin pour 9 litres d'eau). Les professionnels le dosent entre 5 et 10 litres par hectare, mais avec une concentration de 10 % (soit 5 litres de purin pour 50 litres d'eau ou 10 L pour 100 L d'eau).
Il peut aussi s'utiliser en complément d'engrais foliaire ou au sol.
Par essence même, il est concentré, car il faut le diluer pour l'utiliser. Mais il n'est pas nécessaire de préciser qu'il est concentré.
C'est donc un argument commercial faux et trompeur pour le consommateur quand un marchand vends un produit soit disant concentré.
Le consommateur est perdu et ne comprend plus ce qu'il achète.
Est-ce que l'on vous vend du sirop de grenadine concentré ? Non. Il est par nature concentré.
Le vrai purin d'ortie est à diluer à 10 %, et c'est l'utilisateur qui ajoute de l'eau.
Donc, pour un bidon de 1 litre, vous pouvez faire 10 litres de "bouillie" prête à être utilisée.
Et pour un bidon de 20 litres de purin, ce sont 20 traitements de 10 litres de bouillie que vous pourrez faire.
De quoi être tranquille pour toute une saison.
Le pur jus d'orties est un purin, mais fabriqué sans eau. Le plus connu est celui fabriqué avec de la consoude (le pur jus de consoude ou jus de consoude ou jus concentré de consoude).
Voici en résumé la recette en utilisant des orties au lieu de feuilles de consoude :
Il faut, pour le fabriquer, avoir des orties dans son jardin pour faciliter le remplissage du contenant régulièrement.
Ne cherchez pas, aucun marchand ne vends cette préparation en France (vous trouverez seulement du pur jus de consoude en vente).
La recette est la même pour réaliser un pur jus de consoude à partir des feuilles de consoude (voir photo à droite d'un pur jus de consoude).
À l'inverse, faites bien attention, car il existe dans le commerce du "purin" dilué, vendu sous forme de vaporisateur déjà prêt à l'emploi (il est souvent dilué entre 5 % et 20 % avec de l'eau et il s'utilise sans dilution, puisqu'il est déjà dilué).
Exemple : pour un vaporisateur de 75 cl vendu 9 € et dilué à 5 % de purin, la quantité de purin présent dans le flacon est de 3.75 cl.
Ramenez le prix au litre, ce purin est vendu 240 € le litre !
C'est bingo pour l'industriel qui vend du "purin" au prix maximum.
Parfois, ce n'est pas assez cher, il faut ajouter les frais de port !
Petite précision sur cet exemple : le produit vendu contient donc 95 % d'eau (bien souvent eau du réseau de ville achetée 3 € le mètre cube) vendue également 12 € le litre !
Ce produit est parfois dilué à 20 %, certes, c'est mieux que 5 %, mais cela indique l'utilisation de plantes séchées (donc produit de mauvaise qualité), car en plantes fraîches à 20 %, on est déjà en surdosage !
On peut aussi ajouter le problème du flacon en plastique épais avec vaporisateur qui sera jeté une fois utilisé et qui n'aura contenu que 3.75 cl de purin, soit quelques grammes de feuilles d'orties (et de plus séchées).
Faites le rapport 1/10 entre feuilles et eau et si vous fabriquez 3.75 cl de produit, il vous faut 100 g d'orties pour 1 litre d'eau, donc 100 g pour 100 cl, résultat 3.75 grammes d'orties fraîches pour 3.75 cl d'eau. Et pour des orties séchées il en faut 4 fois moins, donc moins d'un gramme.
Dans ce flacon vendu 240 € le litre, il y a moins d'un gramme d'orties !
Les astuces suivantes permettent de réaliser un produit plus chargé en oligo-éléments.
Vous pouvez très bien comparer 2 préparations et penser que celle qui est la plus foncée est la meilleure.
Ce n'est pas si sûr !
Vous pouvez très bien avoir une préparation qui étant mal filtrée semblera épaisse et chargée, mais qui sera en fait de qualité moyenne de par sa fabrication.
À l'inverse, vous pourriez avoir une préparation dont la filtration permet de ne pas boucher les buses des pulvérisateurs, cette préparation semblant plus fluide, moins épaisse, mais en fait elle est de qualité supérieure.
C'est en fait la valeur de la conductivité de la préparation qui nous donnera réellement la qualité de celle-ci.
Plus la conductivité est forte, plus la préparation contient des minéraux.
En pratique, 3 valeurs nous permettent de vérifier cette qualité, la conductivité (en siémens par m), le PH (sans unité) et le rédox (en millivolt).
Certains agriculteurs possèdent des appareils pour faire ces mesures, pour les particuliers, ce n'est pas nécessaire.
La recette pour fabriquer un produit chargé si elle est mal maîtrisée, peu induire une préparation trop oxydée si le temps de fermentation est trop long.
Faîtes plutôt votre recette normalement et au lieu de traiter à 5 %, faîtes votre traitement à 6 ou 7 %.
Votre traitement sera plus chargé ! Plus simple non ! Et gardez en mémoire les petites astuces pour faire une préparation de qualité.
Voir la fiche Purin d'ortie
Le mélange extrait fermenté d'ortie (40 %), de consoude (50 %) et de pissenlit (10 %)
Le mélange extrait fermenté d'ortie (25 %), de consoude (25 %), de prêle (25 %) et de fougère (25 %)
Le mélange extrait fermenté d'ortie (50 %) et de prêle (50 %)
Le mélange purin ortie-fougère
Le mélange extrait fermenté d'ortie (50 %) et de fougère (50 %)
Les solutions naturelles au jardin
Les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Crédit photo : J2m-Natura
Première publication : le 01/06/2022
Dernière mise à jour : le 19/10/2023
19/12/2022
Le rôle des extraits fermentés de plantes est triple :
- apporter des macro-éléments comme l'azote, la potasse et le phosphore (ils sont présents en faible quantité, mais ils sont d'origine naturelle).
- apporter des oligo-éléments comme la silice, le calcium, le cuivre, le magnésium, le bore, le zinc, le soufre, le fer, le manganèse et des vitamines (ils sont aussi d'origine naturelle et sont facilement assimilables par les plantes).
- Il en résulte une augmentation des défenses immunitaires des plantes et une meilleure résistance aux maladies.
- baisser le potentiel redox des plantes pour les amener vers leur domaine de santé (le milieu alcalin et oxydé favorise l'apparition des maladies).
L'utilisation d'extraits fermentés de plantes pendant la saison permet donc de prévenir l'apparition des maladies et d'éloigner les insectes et les ravageurs. Ces préparations peuvent être utilisées sur toutes les cultures de légumes qu'elles soient du type légume feuille ou fleur, légume racine ou tige, légume sec ou bulbe.
En maraîchage, le cycle de vie de la plante étant parfois court, il faut trouver le juste-milieu entre l'apport d'azote qui favorisera la partie verte de la plante et l'apport de potasse qui favorisera fleurs et fruits. Mais également penser aux légumes racines en apportant du phosphore.
Plusieurs mélanges de plantes sont détaillés ci-dessous.
Pour s'installer en maraîchage bio, la fabrication d'extraits fermentés de plantes directement sur votre ferme permet de réelles économies.
Bien souvent, il existe toujours des plantes non loin de son exploitation pour se fournir en végétaux.
L'utilisation des plantes pour soigner les plantes est connue depuis toujours et permet une meilleure autonomie sur sa ferme.
L'utilisation des préparations naturelles permet aussi de rétablir la biodiversité sur votre exploitation, surtout si vous récupérez un sol n'ayant pas été travaillé en bio par le passé.
Le choix des traitements est assez conséquent et pour chaque plante, vous pourrez faire soit des préparations à froid (purin ou extrait fermenté), en
infusion (comme pour faire un thé) ou en décoction (faire bouillir 30 minutes).
C'est un grand classique que l'on peut utiliser toute la saison (dosage 5 L par hectare en pulvérisation foliaire). Le purin d'ortie renforce le système immunitaire des plantes et apporte azote et fer.
Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin d'ortie.
Encore un bon choix, pour développer la formation de fleurs et favoriser la formation de beaux légumes (dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire).
Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de consoude.
L'extrait fermenté de pissenlit est aussi un très bon choix (apport de silice, de potasse, de soufre et de cuivre - dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire). Peu connu, il est vivement conseillé, car il est (vraiment) très efficace.
Dans les régions du sud de la France, le pissenlit pousse déjà dès les mois de février et mars et permet de réaliser sa préparation avant le début de la saison.
Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de pissenlit.
Améliore la photosynthèse, contient moins de silice que la décoction de prêle. Répulsif insectes (son odeur est très forte).
Retrouvez toutes les informations sur la fiche Purin de prêle.
Excellent fongicide en prévention des maladies (dosage 10 L par hectare en pulvérisation foliaire et au sol).
Asséchant, contient beaucoup de cristaux de silice jouant un rôle protecteur. Préventif et curatif.
Retrouvez toutes les informations sur la fiche Décoction de prêle.
Le mélange de purin d'ortie et de purin de consoude est un classique, le plus simple et le plus adapté à une utilisation pour produire des légumes en maraîchage bio. Il permet de booster le démarrage de la plante et d'apporter déjà une protection contre les maladies et d'assurer aussi une protection contre les insectes et ravageurs. Depuis 2022, notre mélange ortie-consoude contient 10 % de purin de pissenlit.
Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Booster
Voici un mélange hyper classique et qui convient à presque toutes les cultures, que vous soyez maraîcher spécialiste de la pomme de terre, des fraises ou des salades. Son spectre d'utilisation est très large (encore plus que le mélange J2m Booster).
Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Entretien complet
Sous serre ou en plein champ, le mélange J2m Oligo-éléments associant les extraits fermentés de consoude, bardane, pissenlit, achillée et reine des prés est particulièrement adapté. Il est également préventif maladies et favorise la formation des fruits et légumes.
Ce mélange est adapté si vous êtes en climat chaud pour des cultures en plein champ ou sous serre.
Retrouvez toutes les informations sur ce mélange sur la fiche J2m Oligo-éléments
Retrouvez toutes les informations sur ces 3 autres mélanges d'extraits fermentés de plantes en suivant les liens.
Tous ces mélanges peuvent convenir à une utilisation spécifique (par exemple problème de doryphores et de taupins ou problématique plus liée aux insectes).
Le mélange
Purin d'ortie et purin de fougère
Le mélange
Purin d'ortie et purin de prêle
Certains maraîchers et maraîchères vont utiliser différents extraits fermentés de plantes sans les mélanger, mais en alternance, par exemple l'extrait fermenté d'ortie (apport d'azote et de fer), puis l'extrait fermenté de consoude (apport de potasse et magnésium), puis l'extrait fermenté de prêle (pour booster la photosynthèse net éloigner les insectes).
Vous pouvez également alterner des produits non mélangés
semaine 1 : purin d'ortie - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 2 : purin de consoude - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 3 : purin de prêle - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 4 : à nouveau purin d'ortie
De la même façon, vous pouvez aussi alterner les mélanges de purins.
semaine 1 : J2m Booster - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 2 : J2m entretien complet - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 3 : J2m Oligo-éléments - dosage à 10 litres par hectare avec 100 litres d'eau
semaine 4 : à nouveau J2m Booster
En maraîchage, les traitements sont à faire tous les quinze jours en diluant le produit entre 5 et 15 L par hectare suivant l'effet désiré.
Tous nos purins de plantes peuvent être mélangés avec des engrais liquides, du cuivre et du soufre.
Certain(e)s professionnel(le)s séparent les traitements purins de plantes et soufre/cuivre. Il est vrai que c'est mieux.
Pensez à traiter si la température du sol est supérieure à 12 °C, avec un ph de l'eau proche de 6 (en corrigeant avec du vinaigre) et en ajoutant si possible un produit pour fixer la préparation sur la plante (savon noir, argile, petit lait).
Tout est naturel et vivant, bien sûr. Pas d'enregistrement à faire dans un registre phyto.
Aucune perte du produit lors de la pulvérisation puisque la partie non pulvérisée sur les cultures ira fertiliser votre terre.
Voici quelques exemples d'utilisation des extraits fermentés de plantes de maraîchers ou maraîchères qui utilisent nos produits.
Production de melons et de tomates en bio. Il nous commande le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit) ou séparément du purin d'ortie et du purin de consoude. Les traitements sont faits en goutte-à-goutte.
Production de légumes de saison en bio. Ils nous commandent le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit). Les traitements sont faits en pulvérisation foliaire.
Production de pommes de terre, de fraises, mais aussi cultures de céréales (épeautre, féverole, blé tendre, luzerne) - 200 hectares au total. Il nous commandait les années passées les purins d'ortie, de consoude, de prêle et de fougère. Depuis 2 ans, il nous commande exclusivement le mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère), car il est plus simple à utiliser (un seul produit pour toutes ses cultures).
Il fait un traitement par semaine sur la partie maraîchage et n'hésite pas à recommencer en cas de pluie. Il fait 3 traitements par an sur les céréales.
Production de courgettes. Ils nous commandent surtout le mélange J2m Booster (ortie-consoude-pissenlit) qu'ils utilisent de 20 à 30 litres par hectare en le mélangeant pour certains avec des engrais biologiques liquides (tout en pulvérisation foliaire). Certains producteurs utilisent en alternance les purins d'ortie (semaine 1), de consoude (semaine 2), de fougère (semaine 3) et de prêle (semaine 4). Les traitements sont faits toutes les semaines.
Production de fraises. il utilise le mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère). C'est le mélange le plus adapté pour la production de petits fruits.
Production de céleris, carottes, navets et d’autres légumes de saison.
Ils nous ont commandé chacun un fût de 220 litres du mélange J2m Entretien complet (ortie-consoude-prêle-fougère).
Habitant tous la même commune, et pour limiter les coûts, nous leur livrons l'année prochaine, une cuve de 1000 litres avec 4 fûts vides. Ils feront le remplissage des fûts eux même en économisant 100 € par fût.
Production de patates douces. Il nous a demandé un mélange spécifique composé de purins de consoude, de prêle et d'ail.
Si vous désirez un mélange spécifique, merci de nous contacter. C'est possible pour des quantités de plus de 12 bidons.
Production de pommes de terre. Il nous commande du purin de fougère. Les traitements sont faits en pulvérisation foliaire. Le but est de renforcer le système racinaire des pommes de terre et surtout de les protéger contre les taupins et les pucerons. Il n'a plus de taupins depuis qu'il utilise le purin de fougère.
Un mélange classique d'extraits fermentés
Un mélange d'extraits fermentés moins connu
Le mélange purin ortie-fougère
Deux protocoles efficaces contre les taupins de la pomme de terre
Taupin traitement naturel avec du purin de fougère
Avec quels purins doit-on traiter les tomates ?
Tomates : purin de consoude ou d'ortie ?
Les traitements naturels et biologiques utilisables pour le jardin
Les solutions naturelles au jardin
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L'ortie et la prêle sont des substances de base agréées en agriculture biologique au niveau européen (homologation en tant que fongicide, insecticide et acaricide pour l'ortie et en tant que fongicide pour la prêle).
Règlement CE BIO 834/2007 du 28 juin 2007
Mais il y a aussi le sucre, l'huile de tournesol, le lactosérum, le lait de vache et d'autres substances.
Les autres plantes (pissenlit, achillée, reine des prés, laminaire, ail, sauge, sureau...) font partie de la liste des 148 plantes utilisables en France, à laquelle s'ajoutent les plantes consommables en alimentation humaine. Ce sont des SNUB (Substances Naturelles à Usage Biostimulant homologuées comme fertilisants).
Règlement d‘exécution 2017/419 du 9 mars 2017
Crédit photo : Joffi-Pixabay
Dernière mise à jour : 25/01/2024
19/11/2022
Voici, une série d'articles de presse datant de 1895 et 1896.
Voici un petit extrait, ligne ci-dessous.
"Seuls les agriculteurs qui avaient basé l’alimentation de leur bétail sur la consoude écartèrent la famine de leur étable lors de la sécheresse de 1893."
À méditer, car comme tout le monde le sait, l'histoire se répète toujours.
La consoude rugueuse du Caucase
"La culture en est simple et peu coûteuse : un défoncement de 25 à 35 centimètres, et cela une fois pour toutes, puisque cette plante est à demeure et à durée illimitée. Les éclats de racines ou surgeons sont plantés à 60 centimètres en carré, de mars en fin mai ou dé septembre en fin octobre.
Le premier hiver, on recouvre la plantation d’une fumure légère. On emploie des engrais azotés, tels que le nitrate de soude ou mieux encore le sulfate d’ammoniaque.
Les engrais liquides, purins, urines, additionnés d’une égale quantité d’eau font merveille, surtout si on les répand après chaque coupe.
Que le climat soit humide, sec, brumeux, il n’importe : la consoude vit partout, ses profondes racines lui permettent d’aller puiser la fraîcheur nécessaire à son rapide développement. Elle a fait ses preuves en 1893, année trop fameuse de sécheresse et de disette fourragère.
Seuls les agriculteurs qui avaient basé sur cette plante l’alimentation de leur bétail écartèrent la famine de leur étable.
La consoude doit être coupée tous les 20 jours à la faucille et non à la faux qui épargne les feuilles de la base.
Tous les animaux l’acceptent ; hésitants au début à cause de sa rugosité, ils en deviennent bientôt friands.
La récolte peut et doit se faire journellement. Quand on arrive au bout du champ, l’autre bout à déjà repoussé suffisamment pour être récolté ; une sorte de rotation s’établit ainsi.
Autre question : la consoude se conserve-t-elle sèche ou en silos pour l’hiver ?
Des tentatives ont été faites ; il ne parait pas que les résultats aient été bons.
Mieux vaut ne la considérée que comme fourrage vert. Du reste, sa production sans interruption va de mars à novembre.
Tous les animaux la mangent. Basse cour et gros bétail. Elle engraisse parfaitement les bœufs.
J’ai une porcherie et trente truies portières. De mars à novembre, je les nourris de consoude mélangée avec du son et du sel ; pas autre chose. L’hiver, des navets et des betteraves. Les truies se trouvent fort bien de cette alimentation économique.
La consoude a été discréditée et abandonnée en beaucoup d’endroits parce que les agriculteurs qui l’ont essayée n’ont ni su la planter, ni la soigner, ni la récolter. C’est cependant une plante qui peut faire la fortune de certaines régions.
Aussi, ai-je cru faire œuvre utile en donnant les indications qui précèdent aux agriculteurs de progrès, qui sont très nombreux en France, quoiqu’on en dise."
Paul DECKER-DAVID
Ingénieur agronome,
Député du Gers.
Source : Gallica-BNF
Lire la version originale de cet article (l'article commence en bas à gauche de la page)
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La première parution de cet article remonte au 4 mars 1895
dans le Courrier de Tarn-et-Garonne : journal politique, littéraire, judiciaire, d'annonces et avis divers
Titre : Consoude rugueuse du Caucase
Auteur : Un rural
Cet article est aussi paru le 6 mars 1895 dans le journal Le Vrai Peuple
le 27 février 1897 dans Le Réveil du Poitou
et le 8 mai 1898 dans le démocrate Malouin
avec parfois des passages coupés ou des passages en plus. En voici ci-dessous une version.
CAUSERIE AGRICOLE - LA CONSOUDE FOURRAGÈRE GÉANTE
Sélection de consoude du Caucase. — Le bien et le mal qu’on en dit. — Sa puissance de production. — Son utilité dans une ferme.
"On a dit trop de mal et trop de bien de la consoude. Il conviendrait de remettre les choses au point et de réagir contre les exagérations d’où qu’elles viennent : des détracteurs violents ou des apologistes trop empressés.
Si on ne demande à la consoude que ce qu’elle peut donner, c’est-à-dire une somme considérable de fourrage vert, de mars à novembre, des récoltes qui se succèdent tous les vingt-cinq jours, et si on se contente d’entretenir, — d’entretenir seulement et exclusivement avec ce fourrage — des animaux de ferme, vaches, bœufs, veaux, chevaux de labour, moutons, porcs, lapins, oies, dindons, canards, etc, la satisfaction du fermier, de l’éleveur est complète.
Il n’est pas possible de démontrer le contraire.
Si on veut amener des bœufs de boucherie à l’état fin gras, si on veut nourrir des chevaux de service, uniquement avec des touffes de consoude et exiger d’eux un travail régulier, le fourrage est insuffisant, en dépit de ce qu’on peut dire.
11 y a dans la consoude fourragère la résolution du problème qui consistait à obtenir d’une surface restreinte du sol la plus grande quantité de fourrage possible. Tel était le but à atteindre.
Il est atteint. L'expérience de ces dernières années a été concluante, car, en moins de cinq ans, plus de douze mille plantations de consoude fourragère ont été créées dans nos départements.
Le souvenir des heures critiques et des années de sécheresse de 1893 et 1895 était resté dans l'esprit de nos cultivateurs et de nos éleveurs. Ils n'oubliaient pas l'aspect désolé des pâturages, le rendement presque nul des prairies naturelles et artificielles et l'avilissement du prix du bétail qui en fut la triste conséquence.
Ceux qui avaient eu l'heureuse inspiration de planter quelques milliers de pieds de Consoude rugueuse du Caucase, ont éprouvé, pendant les longs mois d'été, la grande satisfaction de contempler sa végétation luxuriante contrastant singulièrement avec les prés desséchés et la nature en détresse.
La Consoude a résisté donc aux atteintes de la sécheresse, ses coupes se sont succédé épaisses et riches, et les services qu'elle a rendus sont inappréciables.
Nous avons vu des champs de consoude donner jusqu'à huit, neuf, et même dix coupes, selon la richesse du sol et les soins donnés : une coupe, tous les vingt ou vingt-cinq jours. Les sceptiques criaient à l’exagération quand on leur annonçait que cette plante extraordinaire donnait deux cent cinquante et trois cent mille kilogramme à l’hectare.
Il est certain cependant et bien facile à constater que les touffes produites par un pied pèsent de huit cents à quinze cents grammes.
En prenant, comme moyenne, un kilo gramme, par pied, il en résulte que chaque pied, donnant par saison huit ou neuf kilogramme, un champ d’un hectare, composé de trente-trois à trente-cinq mille pieds, peut donner et donne en réalité de deux cent cinquante mille à trois cent mille kilogramme, de fourrage vert.
Que d’animaux on peut nourrir avec cette quantité !
Les bœufs, les vaches, surtout les vaches laitières, dont la consoude augmente notablement la production, les chevaux mis au vert, les moulons, les lapins en mangent avec avidité. Il n’y a pas de meilleures ressources pour une porcherie et une basse-cour, soit que les touffes soient servies en vert, soit qu’elles aient été hachées et mélangées avec du son ou des tourteaux.
Nous nous résumons en disant que nous ne connaissons pas d’animaux de ferme qui, après quelques hésitations bien naturelles et bien prévues, ne con somment la consoude avec fruit.
Les chevaux arabes qui nous arrivent de Syrie et qui sont habitués à l'orge, refusent pendant huit jours l'avoine qui leur est offerte. Il ne faudrait pas en conclure que l'avoine est un mauvais aliment.
Le Figaro, la Croix, l'Agriculture Nouvelle, la Gazette Agricole, la Gazette des Campagnes, les Nouvellistes de Bordeaux. Lyon, le Petit Journal, etc, ont justement recommandé cette culture aux éleveurs.
Thomas Grimm, le distingué rédacteur du Petit Journal, a consacré une de ses plus intéressantes chroniques au compte rendu d'une excursion qu'il fit' au plus fort de l'été dans une importante exploitation rurale des Basses-Pyrénées, le domaine d'Aroue, près St-Palais et il décrit, avec un art infini, les impressions qu'il ressentit devant la végétation luxuriante de ces champs immenses, où les touffes de Consoude, qui étaient régulièrement coupées tous les vingt-cinq jours, développaient leurs larges feuilles décoratives, d'un vert foncé, semblables à des plantes tropicales. Tout autour, les prairies naturelles avaient des teintes de paillasson, le contraste était saisissant.
La supériorité de la consoude fourragère, sur les autres plantes, s’impose par les résultats acquis : Le trèfle et la luzerne donnent de 25 à 30,000 kilos de fourrage vert à l’hectare; la consoude en donne de 250 à 300,000 kilos. Il faut souvent renouveler les champs de trèfle et de luzerne, tandis que la consoude fourragère est à proprement dire éternelle, puisque sa force do production est en raison directe de l’âge de ses puissantes racines. Bien plus : après deux ans, on peut multiplier les pieds, arracher des éclats, collets, surgeons et agrandir les plantations.
Les analyses de nos chimistes français et anglais, établissent que la consoude est aussi riche en azote que nos meilleurs fourrages verts.
Les plants de consoude se placent sur des rayons distants de 60 centimètres et à 50 centimètres les uns des autres, comme le maïs.
Quant aux procédés de culture et aux terrains propices, nous ne pouvons mieux faire que de puiser la conclusion suivante dans un intéressant rapport sur la consoude.
Quand nous aurons ajouté que la » culture de cette plante est tout ce qu'il y a de plus simple, qu'elle vient » un peu partout, puisque le domaine d'Aroue a des champs d'expérience dans le Nord, dans le Centre, dans le Sud de la France, en Algérie, en Italie, en Espagne, aux Etats-Unis et en Portugal, et que tous les sols lui conviennent, aussi bien les sols légers que les sols argileux.
Nous conclurons en recommandant chaudement aux agriculteurs d'ajouter à leur culture un champ de consoude, qui leur rendra de grands services.
Les surgeons et collets de consoude rugueuse du Caucase se plantent au printemps, de mars à fin mai, ou en automne, de fin août à fin octobre. Nous croyons savoir d’ailleurs que le domaine d’Aroue adresse gratuitement et franco aux cultivateurs qui en font la demande une brochure contenant de très intéressantes photogravures et d’une enquête consciencieuse sur les résultats de la culture de la consoude dans nos départements et à l’étranger.
Nous avons cette brochure sous les yeux, elle est curieuse à consulter. En voici le sommaire : « La consoude. Production de la consoude. Son utilité dans une ferme. Analyse de la consoude. Culture de la consoude. Sols et climats qui conviennent à la consoude. Durée de la consoude. Multiplication de surgeons et collets. Sa forme. Aspect d’une plantation. Soins nécessaires. Façon de récolter la consoude. Foins et silos de consoude. Dernier conseil.
Cette brochure ne contient que des appréciations raisonnées sur ce fourrage à grand rendement. Elle en dit tout le bien et le peu de mal que la consoude mérite.
Il suffit de s’adresser à M. le Propriétaire du domaine de l’Aroue, par Saint-Palais (Basses-Pyrénées), pour la recevoir et se rendre un compte exact de cette plante extraordinaire que nous croyons, pour notre part, destinée, quand elle sera mieux connue et moins discutée, à révolutionner notre élevage."
UN ÉLEVEUR,
Membre de la Société des Agriculteurs de France
Source : Gallica-BNF
Lire la version originale de cet article
Crédit photo : Hans de Pixabay
PS : la consoude fourragère géante est en réalité une consoude originaire du Caucase, de Turquie ou d'Iran. Elle peut atteindre plus d' 1,80 m. Il s'agit de la Symphytum Asperum Lepech. Elle est appelée aussi consoude rugueuse (1) ou consoude hérissée (2).
Source (1) : La Consoude, trésor du jardin" de Bernard Bertrand
Source (2) : Wikipédia : article "Symphytum asperum"
Dernière mise à jour : 24/11/2022
03/11/2022
Afin de simplifier notre gamme de produits commercialisés, nous supprimons quelques mélanges d'extraits fermentés de plantes de notre catalogue. Non pas, parce qu'ils ne fonctionnent pas, mais surtout pour limiter le nombre de produits stockés chez J2m Natura (conséquence de la crise mondiale faisant exploser le coût des matières premières - le prix des bidons, fûts et cuves en plastique pour ce qui nous concerne).
Tous ces mélanges sont toujours livrables sur commande pour des quantités minimum de 20 bidons.
Vous trouverez donc sur ce Blog, différents articles détaillant l'efficacité et le rôle de certains mélanges de plantes.
Le but étant que vous fassiez vous-mêmes vos extraits fermentés de plantes, ainsi que vos mélanges de purins, pour encore plus d'autonomie sur votre exploitation. À l'heure ou les engrais chimiques sont de plus en plus chers (et consommateurs de CO2), il est important (voir urgent) de se pencher sur l'usage des purins de plantes (réduction d'environ 30 % d'engrais chimiques) et préservation de la biodiversité.
Nous détaillons ci-dessous les propriétés du mélange purin d'ortie et purin de fougère (50 % de chaque). Il s'agit de notre mélange J2m Plantation.
Ce mélange permet de lutter en prévention contre des maladies et des ravageurs. Ses principes actifs sont l'acide formique (ortie) et les acides gallique et acétique (fougère). Son action agit sur la croissance des plantes (fer, phosphore et silice) et renforce leurs défenses immunitaires.
C'est le meilleur mélange en biostimulant pour bien démarrer une plantation, mais aussi pour récupérer un plant fatigué. Vous pouvez l'utiliser au moment de la plantation par trempage (10 à 20 minutes) du plant dans ce mélange dilué à 30 % avec de l'eau.
Il peut s'utiliser aussi régulièrement après plantation, en arrosage, dilué à 10 % avec de l'eau pour favoriser l'enracinement et la reprise des plantes et cultures. Et s'il vous en reste, il sera efficace en pulvérisation foliaire dilué à 5 % toujours avec de l'eau pour combattre les insectes et les maladies.
Il permet de diminuer les doses d'engrais, de combattre de façon préventive les insectes et les maladies.
Il peut être utilisé sur toutes les plantes, mais contenant du purin d'ortie, il faudra éviter de l'utiliser par temps chaud et humide (pour éviter de favoriser les maladies).
Les deux purins améliorent la croissance et la tonicité des plantes (présence d'azote, de fer, de silice), les renforcent contre la plupart des maladies en boostant leurs défenses immunitaires.
Diluer à 30 % en trempage ou à 10 % en arrosage au sol le soir ou à 5 % en pulvérisation foliaire le matin.
Pour les professionnels, il est à diluer de 5 à 10 L par hectare dans 100 L (entre 75 litres et 125 litres) d'eau en pulvérisation foliaire le matin ou en arrosage au sol le soir (attendre 7 à 15 jours entre 2 traitements). Avec un bidon de 20 litres de ce mélange ortie-fougère, vous ferez 400 litres de préparation pour un dosage à 5 % et 200 litres de préparation pour un dosage à 10 %.
Contient des sulfites (0,075 %) pour la conservation.
Contient phosphore, azote, potasse, silice, fer, calcium, magnésium, oligo-éléments et vitamines.
L'odeur de ce mélange est normale à peu marquée.
Sa couleur est vert.
Ce mélange se garde bien (1 an, si vous le fabriquez vous-même, 2 à 3 ans, s'il est fabriqué par un professionnel).
Notre production est réalisée avec des plantes fraîches (orties - Urtica dioica et fougère aigle Pteridium aquilinum) récoltées à la main dans le Cantal à 1000 m d’altitude en moyenne et de l'eau de source captée à 1250 m.
Le PH de notre production est de 4.5 à 5 - La conductivité est de 2.5 à 3.5 mS/cm (milli Siemens par cm) - Le redox est de -25 mV à +50 mV (milli volt)
Répulsif contre doryphores, cicadelle de la vigne, pyrale du maïs, acariens, vers (du taupin, du hanneton, de la pomme [carpocapses], de la carotte et du poireau), teigne des crucifères (teigne des choux), cochenilles, escargots, limaces et pucerons.
Le mélange purin de fougère et ortie est préventif contre flavescence dorée, rouille, pourriture grise du fraisier, mildiou, oïdium et tavelure.
Meilleur enracinement de la plante (phosphore) - amélioration de la croissance de la plante (azote, silice et fer) - il contient du calcium et du magnésium d'origine naturelle - préventif contre les maladies des plantes dont oïdium, mildiou, tavelure et rouille - insectifuge puissant (effet de la fougère combiné à celui de l'ortie) - fonctionne également très bien sur tous les légumes racines et tous les légumes feuilles (en arrosage et en pulvérisation) - assure une meilleure reprise à toutes les plantes - traitement des graines en grandes cultures.
Voir la fiche Purin d'ortie - Purin de fougère
Purin d'ortie (vendu seul) - Purin de fougère (vendu seul)
Nous ne vendons le mélange purin d'ortie et purin de fougère sur notre boutique que pour des quantités minimum de 24 bidons ou 2 fûts de 220 litres.
Rendez-vous sur la boutique dans la catégorie "Lots de purins de plantes".
J2m Booster (40 % de purin d'ortie)
J2m Entretien complet (25 % de purin d'ortie)
"Purin d'ortie concentré : le vrai du faux" - "Surdosage et sous-dosage des purins de plantes" - "Taupin traitement naturel avec du purin de fougère"
Crédit photo : J2m Natura
Dernière mise à jour : 21/10/2024
27/09/2022
Nous détaillons ci-dessous les propriétés du mélange purin d'ortie et purin de prêle (50 % de chaque)
Ce mélange permet de lutter en prévention des maladies et des ravageurs. Ses principes actifs sont l'acide formique (ortie) et l'acide nicotinique (prêle). Son action agit sur la croissance des plantes (fer et silice) et renforce leurs défenses immunitaires. Il pourra être utilisé en grande culture, maraîchage, arboriculture, sur les terrains de sport, au jardin et au potager.
Il permet de diminuer les doses d'engrais, de combattre de façon préventive les insectes et les maladies.
Il peut être utilisé sur toutes les plantes, mais contenant du purin d'ortie, il faudra éviter de l'utiliser par temps chaud et humide (pour éviter de favoriser les maladies).
Les deux purins améliorent la croissance et la tonicité des plantes (présence d'azote, de fer, de silice), les renforcent contre la plupart des maladies en boostant leurs défenses immunitaires.
Il est à diluer de 5 à 10 L par hectare dans 50 à 100 L d'eau en pulvérisation foliaire le matin ou en arrosage au sol le soir (attendre 7 à 15 jours entre 2 traitements). Avec un bidon de 20 litres de ce mélange prêle-ortie, vous ferez 200 litres de préparation pour un dosage à 10 %.
50 % d'extrait fermenté Urtica dioica et 50 % d'extrait fermenté Equisetum fluviatile
Contient silice, azote, potasse, phosphore, calcium, magnésium, fer, cobalt, manganèse, soufre, cuivre, des oligo-éléments et des vitamines.
L'odeur de ce mélange est forte, car les 2 purins sentent déjà très fort séparément. Comme toujours, ce sont plus les déchets de fabrication qui sentent fort, car si le mélange est correctement filtré, son odeur s'atténue.
Sa couleur est vert foncé.
Ce mélange se garde bien (1 an, si vous le fabriquez vous-même, 2 à 3 ans, s'il est fabriqué par un professionnel).
Ces deux plantes (ortie et prêle) sont agréées en tant que substance de bases en agricultures biologiques au niveau européen.
Homologation en tant que fongicide, insecticide et acaricide (ortie)
Homologation en tant que fongicide (prêle)
Règlement CE BIO 834/2007 du 28 juin 2007
Règlement d'exécution 2017/419 du 9 mars 2017
Préparation Naturelle Peu Préoccupante - PNPP - Biostimulant
Notre production est réalisée avec des plantes fraîches récoltées dans le Cantal entre 800 et 1200 m d’altitude et de l'eau de source.
Le PH de notre production est de 4.75 à 5.25 - La conductivité est de 2.5 à 3.5 mS/cm (milli Siemens par cm) - Le redox est de -25 mV à +50 mV (millivolt)
Répulsif contre acariens, pucerons, doryphores, vers de la pomme (carpocapses), de la carotte et du poireau, teigne des crucifères (teigne des choux).
La présence de purin de prêle (dont l'odeur est forte) sera répulsive sur beaucoup d'autres insectes.
Le mélange purin de prêle et ortie est préventif contre l'oïdium, la tavelure, la rouille, le mildiou, la moniliose, l'alternariose et le botrytis (pourriture grise).
Un mélange classique, préventif contre les maladies et les insectes. Homologué au niveau européen en agriculture biologique, il a toute sa place pour aider les agricultrices et agriculteurs pour le soin des plantes par les plantes. Si vous utilisez aussi de la décoction de prêle (curative), vous aurez des traitements bio, sains et efficaces.
Voir la fiche Purin d'ortie - Purin de prêle
Purin d'ortie (vendu seul) - Purin de prêle (vendu seul)
Nous ne vendons le mélange purin d'ortie et purin de prêle sur notre boutique que pour des quantités minimum de 24 bidons ou 2 fûts de 220 litres.
Rendez-vous sur la boutique dans la catégorie "Lots de purins de plantes".
J2m Booster (40 % d'extrait fermenté d'ortie)
J2m Entretien complet (25 % d'extrait fermenté d'ortie et 25 % d'extrait fermenté de prêle)
Vous trouverez sur ce Blog, différents articles détaillant l'efficacité et le rôle de certains mélanges de plantes.
Le but étant que vous fassiez vous-mêmes vos extraits fermentés de plantes, ainsi que vos mélanges de purins, pour encore plus d'autonomie sur votre exploitation. À l'heure ou les engrais chimiques sont de plus en plus chers (et consommateurs de CO2), il est important (voir urgent) de se pencher sur l'usage des purins de plantes (réduction d'environ 30 % d'engrais chimiques) et préservation de la biodiversité.
"Le mélange purin ortie-fougère"
"Purin d'ortie concentré" - "Surdosage et sous-dosage des purins de plantes"
Décoction de prêle (riche en silice)
(1) Source "Mystérieuse Prêle", Bernard Bertrand
Crédit photo : J2m Natura
Première publication : 28/09/2022
Dernière mise à jour : 21/10/2024
17/06/2022
Vous débutez peut-être dans ce vaste domaine alternatif au produit chimique, à savoir l'utilisation des purins de plantes. Et vous vous lancez dans votre production de purin d'ortie et autres purins. Pas de difficulté pour identifier l'ortie ou la fougère, mais plus compliqué pour la consoude, la prêle, l'achillée, ou la reine-des-prés.
Nous reviendrons plantes par plantes dans un autre article concernant l'identification de chacune d'entre elles, mais pour aller plus vite et vous permettre de ne pas vous tromper, une application est téléchargeable gratuitement sur smartphone et vous permet d'identifier chaque plante.
Elle s'appelle SEEK, elle est à télécharger sur Google Play. Elle a été développée par l'éditeur INATURALIST.
Elle fonctionne plutôt très bien. Ce logiciel utilise la caméra de votre téléphone. Mettez en marche l'application, faites une prise de vue en tournant autour de la plante et le tour est joué !
Nous l'avons essayé sur quelques plantes que nous récoltons, et cela fonctionne très bien.
Prélevez une plante entière (la partie aérienne suffit) et de retour à la maison faites fonctionner l'application.
Voilà, c'est parfait pour partir en balade avec les enfants !
Première publication : le 15/08/2021
Dernière mise à jour : le 18/04/2022