DÉCOCTION DE PLANTE
Décoction de prêle
PURINS DE PLANTES
Purin d'achillée millefeuille - Purin d'ail
Purin de bardane - Purin de consoude
Purin de fougère - Purin d'ortie
Purin de pissenlit - Purin de prêle
Purin de reine des prés - Purin de sureau
EXTRAITS FERMENTÉS
MÉLANGES DE PURINS DE PLANTES
J2m Booster (purin d'ortie-consoude-pissenlit)
J2m Entretien complet (purin d'ortie-consoude-prêle-fougère)
J2m Oligo-éléments (purin de consoude-bardane-pissenlit-achillée-reine des prés)
CONDITIONNEMENT
Bidons de 15 L - Bidons de 20 L - Fûts de 220 L - Cuves de 1000 L
Fabriqué en France
Quels sont ses vertus et ses bienfaits sur la croissance des plantes ?
Quelle est sa teneur en macro-éléments et en oligo-éléments ?
Quand et comment l'utiliser au jardin ?
Comment le diluer et connaître les bons dosages ?
Comment faire du purin d'ortie, comment bien le fabriquer ?
Pour éviter de rater votre fabrication, voici nos conseils
Nos paramètres attestant la qualité de notre fabrication
Consultez les fiches produits et les articles du Blog
Une rubrique pour répondre à vos questions et lien vers la boutique de vente
Vous pouvez laisser un avis, un commentaire ou poster une information si le sujet vous intéresse
Le purin d'ortie est un traitement naturel permettant de lutter préventivement contre les maladies et contre les ravageurs des plantes. Son efficacité est depuis longtemps validée par de nombreux retours d'expérience de beaucoup d'utilisateurs. Très complet, son action agit sur la croissance de la plante en réduisant ses carences minérales et en augmentant ses défenses immunitaires. Comme beaucoup d'extraits fermentés de plantes, il fait baisser le potentiel redox (oxydoréduction) de la plante, les ravageurs ne sont plus attirés et la plante est plus résistante. Son principe actif est l'acide formique. Il contient beaucoup d'azote, de potassium et de fer. Il diminue la chlorose de la plante et il permet de diminuer les doses d'engrais. C'est aussi un stimulateur de défenses naturelles (SDN) et un activateur de compost.
Il est préventif contre l'oïdium, la tavelure, la rouille, le mildiou, la moniliose, l'alternariose et le botrytis (pourriture grise).
Il est répulsif contre les doryphores, les acariens, les pucerons, les vers (de la pomme ou carpocapses, de la carotte ou du poireau) et la teigne des crucifères (teigne des choux).
Azote, phosphore, potassium, calcium et magnésium
Silice, fer, des acides aminés et des vitamines.
Il contient aussi de la cadavérine, une substance qui donnera l'information "danger" à la plante et qui lui permettra de se protéger (1).
azote=595, phosphate=20, potassium=630, calcium=730, magnésium=80, sulfate=50, fer=2.5 (unité=ppm=partie par million) (2)
Il favorise la croissance des plantes et les protège contre les maladies et les insectes en renforçant leur système immunitaire. Il s'utilise au jardin, au potager, mais aussi en grandes cultures, arboriculture, maraîchage, viticulture et sur les terrains sportifs. Il peut être utilisé sur toutes les plantes (arbres, arbustes, légumes, fruits, pelouse).
Il permet de réduire l'usage de produits chimiques dans les cultures conventionnelles et il est une aide précieuse à celles et ceux désirant migrer vers l'agriculture biologique ou à avoir simplement des pratiques naturelles et durables.
Il peut être mélangé avec les purins de consoude, de prêle et de fougère.
Évitez son utilisation par temps chaud et humide (risque de développement de maladies, surtout le mildiou) (1).
On peut l'utiliser comme activateur de compost. Toutefois, il sera plus économique de mettre les déchets de fabrication au compost et de garder le purin pour traiter le jardin.
On évitera les traitements pendant que les abeilles fécondent les fleurs. Il est sans danger pour les abeilles, mais elles n'aiment pas son odeur, donc elle passeront leur chemin.
Généralement, on l'emploie toutes les semaines ou tous les 15 jours durant la saison (de mars à septembre). Il est préférable de renouveler le traitement après une pluie.
On l'utilisera en pulvérisation foliaire, en arrosage au sol, en goutte-à-goutte et par trempage quelques minutes avant plantation.
Voici listées toutes les utilisations possibles du purin d'ortie :
Pour les particuliers, son dosage est de 5 %, soit 0.5 litre pour 9.5 litres d'eau, si vous traitez une fois par semaine ou tous les 15 jours. Ce dosage peut être de 10 %, soit 1 litre d'extrait fermenté d'ortie pour 9 litres d'eau, si vous ne traitez que tous les 15 jours en pulvérisation foliaire ou en arrosage au sol. Si le dosage peut être de 5 à 10 % en foliaire, il doit être de 10 % en arrosage au sol.
Pour les professionnels (maraîchage, grande culture, viticulture, horticulture, espaces verts) le dosage est de 5 à 10 L par hectare dans 50 à 100 L d'eau en pulvérisation foliaire le matin ou en arrosage au sol le soir (attendre 7 à 15 jours entre 2 traitements).
La concentration doit être de 10 %. Pour 100 L de bouillie, vous devez incorporer 10 L de purin.
Pour les grandes cultures, il sera fait 2 à 3 traitements par an pour apporter azote et fer et pour renforcer le système immunitaire des cultures.
En arboriculture, son dosage sera de 10 L à 15 L par hectare, mais dans 200 L d'eau.
En maraîchage, si vous avez une pompe doseuse, ajustez le dosage à 1 % deux fois par semaine ou 2 % une fois par semaine.
Voici la recette classique, mais sachez qu'il existe aussi plusieurs façons de faire (en anaérobie, en semi-anaérobie).
La méthode en semi-anaérobie avec couvercle pour immerger complètement les plantes nous semblent la plus facilement réalisable et la meilleure pour être réalisée sur une ferme ou une exploitation. Cette recette de fabrication sera détaillée prochainement.
La recette détaillée ci-dessous permet de comprendre les différentes phases de fermentation.
On récoltera les parties aériennes, donc les feuilles et les tiges. Les orties ne doivent pas être montées en graine, car cela signifie que vous récoltez des sujets trop âgés. La récolte se fera quand leur hauteur est de 75 cm à 1.50 m. La récolte se fera à la main (bien sûr avec des gants) en coupant les orties à l'aide d'une serpette et de préférence le matin. En biodynamie, la récolte se fera pendant une période de lune montante.
Il doit être fabriqué avec uniquement des orties fraîches (feuilles et tiges). Le rapport plante/eau est de 10 : 1 kilo de plantes fraîches, mélangé à 10 litres d'eau. Les plantes peuvent être mises entières (ou coupées en 2 ou 3 pour assurer un brassage plus facile) dans le récipient (non-métallique, en plastique par exemple). Ce récipient sera placé à l'abri de la lumière pendant toute la durée de la fabrication.
Utilisez de l'eau de pluie, de source, de forage ou du réseau. Si vous utilisez l'eau du robinet, la veille ou l'avant-veille, remplissez votre contenant de façon à laisser s'évaporer le chlore. Si vous vous servez de l'eau de pluie, faites attention au stockage, évitez l'usage d'une eau "morte" ou croupie, car cela serait pire que celle du réseau.
Le contenant recevant l'eau et les plantes devra être en plastique ou en acier inoxydable (le fer provoque une oxydation).
Les plantes sont donc dans le récipient avec de l'eau, il faut ensuite brasser la préparation une à deux fois par jour pendant la durée de fermentation (qui dure de 5 à 7 jours environ pour une préparation faite à 20 °C - température dans le récipient et non la température extérieure).
Au bout de 2 à 3 jours, on commence à voir de fines bulles remonter à la surface, et de la mousse se forme lors du brassage, c'est le signe du début de fermentation. Quand plus aucune bulle ne remonte en surface et que lors du brassage, peu de mousse se forme, le purin d'ortie est prêt.
Filtrez la préparation (pour mieux la conserver ou si vous vous servez d'un pulvérisateur). En cas d'utilisation en arrosage au sol, il n'est pas nécessaire de la filtrer (si vous l'employez de suite). Pour la conservation, les bidons en plastique servant de contenant devront être remplis au ras du goulot (il ne doit même pas rester 1 à 2 % d'air dans le bidon).
Les déchets de fabrication seront mis au compost ou aux pieds des vieux arbres.
Sa couleur est vert feuillage à vert olive.
Il se garde bien (2 à 3 ans, s'il est fabriqué dans les règles de l'art
et conservé dans de bonnes conditions).
Si vous le fabriquez vous-même, un an de conservation semble déjà très bien.
La durée de fabrication d'un purin de plantes est de 3 à 10 jours MAXIMUM ! (7 jours en moyenne)
Si vous n'avez pas d'appareil de mesure pour vérifier le PH (l'acidité), la conductivité (la présence de minéraux) et le redox (oxydoréduction), vous stoppez le cycle de fermentation quand la macération ne mousse plus quand on la brasse et que les végétaux sont tombés au fond du récipient. Les experts apercevront aussi l'absence de bulles de fermentation. Mais quelle a été la durée totale de votre cycle de fabrication ?
La durée du cycle de fabrication d'un extrait fermenté de plantes ne doit jamais dépasser 10 jours et elle est en moyenne de 6 à 7 jours.
En cas de dépassement du cycle normal, l'extrait fermenté part en putréfaction, en suroxydation et n'est plus conseillé à utiliser.
Cette durée dépend de plusieurs facteurs comme le type de végétaux utilisés (ortie, prêle, fougère), la température de l'eau, sa dureté et sa qualité (l'eau de pluie, si elle est stockée, peut vite croupir, avant qu'on ne s'en serve), le broyage fin ou grossier (ou sans broyage) des végétaux, etc.
Mais le facteur qui fera varier fortement cette durée est la température de la préparation (donc indirectement la température extérieure).
La fabrication des extraits fermentés de plantes doit se faire entre 15 °C et 35 °C (idéalement entre 20 °C et 30 °C) à une température constante. En dessous de 15 °C, la fermentation risque de trop ralentir, voir être stoppée, ce qui favorisera une oxydation prématurée. Idem au-dessus de 35 °C (sauf qu'il y a moins de risque d'oxydation, car le temps est plus court).
Le volume du contenant influe également, car l'eau a une forte inertie si celui-ci est petit ce qui engendre des écarts de température.
Une fabrication avec une poubelle noire de 70 litres placée en extérieur aura une forte inertie avec un risque de blocage de fermentation la nuit si la température baisse de trop et avec également un risque la journée si la température dépasse les 35 °C.
Une fabrication avec une cuve de 1000 litres placée en intérieur sera beaucoup plus stable.
Mais comme vous n'aurez pas envie de vous lancer dans une fabrication à gros volume, nous vous conseillons :
Au printemps, recherchez une zone ensoleillée de votre jardin et l'été plutôt un coin à l'ombre.
Employez des bâches à bulle de piscine ou un autre isolant pour recouvrir votre production en extérieur. Cette bâche sera doublée d'une bâche épaisse. Elle permettra de ralentir les ardeurs du soleil et de limiter les écarts de température.
Cela vous permettra de ralentir un peu la baisse et la hausse de température de votre production.
Le cycle de fabrication (moyenne pour un contenant inférieur à 100 L) est de 3 à 4 jours à 30 °C, 5 à 6 jours à 25 °C et 7 à 8 jours à 20 °C. Pour certaines variétés de plantes aimant l'eau (prêle des marais, prêle fluviatile, algues marines) la durée du cycle de fermentation peut être de 12 à 16 jours. Si vous êtes perdus et que vous ne savez pas si votre fabrication est terminée, alors dites-vous qu'il vaut mieux 1 à 2 jours de moins que 1 à 2 jours de plus.
Il vous faudra toujours stopper le cycle de fabrication quand la macération ne mousse plus quand on la brasse et que les végétaux sont tombés au fond, mais tout en contrôlant que vous êtes bien dans la fourchette de temps donnée plus haut. Et bien sûr, sa couleur est verte !
Elle est réalisée avec des orties (Urtica dioica) récoltées dans le Cantal à environ 1000 m d’altitude et de l'eau de source. Toute notre production d'extraits fermentés est réalisée avec des plantes fraîches.
Le PH de notre production est de 5.10 à 5.60 - le PH ou potentiel hydrogène nous informe si la préparation est acide ou alcaline.
La conductivité est de 4.05 à 4.50 mS/cm (milli Siemens par cm) - La conductivité c'est la capacité du liquide à conduire les électrons. Ce paramètre nous indique la qualité de la préparation (contenance des micro-organismes et minéraux). La conductivité d'un extrait fermenté est de 2 à 5 mS/cm (suivant le type de plante et le type de fabrication).
La valeur de TDS est comprise entre 1980 et 2280 ppm. La valeur de TDS (total des solides dissous en français) correspond au total de tous les solides (minéraux, oligo-éléments) présents dans la préparation et exprimée en partie par million (ppm).
Le redox est de 0 mV à +50 mV (milli volt) - Le redox c'est l'oxydoréduction (la préparation est-elle réduite ou oxydée ?)
Les produits que nous vendons contiennent des sulfites (moins de 0,075 %) pour une meilleure conservation.
Contrôleur de redox Hanna Instruments HI98120 - Contrôleur de PH, conductivité et TDS Hanna Instruments HI9814 (Groline)
Voici une sélection d'articles à consulter sur le blog
Comment lutter de façon naturelle contre les doryphores de la pomme de terre ?
Quel est le meilleur traitement naturel pour vos tomates ?
Le mélange extrait fermenté d'ortie (50 %) et de prêle (50 %)
Le mélange extrait fermenté d'ortie (50 %) et de fougère (50 %)
Utilisation des purins de plantes en maraîchage bio
Les traitements, amendements et autres solutions naturelles au jardin
Consultez les autres produits en vente contenant de l'extrait fermenté d'ortie
Le mélange extrait fermenté d'ortie (40 %), de consoude (50 %) et de pissenlit (10 %)
Le mélange extrait fermenté d'ortie (25 %), de consoude (25 %), de prêle (25 %) et de fougère (25 %)
Les secrets de l'ortie de Bernard Bertrand aux éditions de Terran
Il est aussi intéressant en association avec les autres macérations (prêle, fougère, consoude) si vous cultivez fleurs, fruits et légumes. Le purin d'orties est homologué en tant qu'insecticide, fongicide et acaricide pour une utilisation en BIO et en conventionnel.
NB : en tant qu'insecticide, l'extrait fermenté d'ortie ne tue pas les insectes, en réalité, il est insectifuge.
Il n'est pas non plus fongicide (le fongicide tue tous les champignons parasites, ce qui n'est pas son cas).
Si vous avez la chance d'avoir des orties dans le jardin ou autour de la maison, laissez-les en place, vous pourrez récolter leurs feuilles pour réaliser un extrait fermenté de qualité. Et comme pour la consoude, les survivalistes les garderont précieusement comme source de protéines, pour leurs vertus médicinales et comme nourriture pour les animaux. Pour les fans du jardinage s'intéressant aux traitements naturels, sachez également que vous pouvez faire des infusions ou des décoctions avec des orties. Gardez-les, elles sont précieuses !
On peut consommer ses feuilles pour faire des soupes, des quiches ou pour accompagner le poisson.
La recette 504 est réalisée avec des orties.
Dès le printemps et au début de l'été pour donner un coup de fouet, favoriser la croissance et protéger les végétaux. On peut l'utiliser aussi à l'automne comme traitement de fond, on le mélangera dans ce cas avec l'extrait fermenté de consoude. Certain(e)s s'en servent toutes les semaines dilué à 5 %, d'autres tous les 15 jours toujours dilué à 5 % (ou dilué à 10 %). Les céréaliers l'emploient seulement 2 à 3 fois dans l'année (mélangé avec l'extrait fermenté de consoude).
En pulvérisation foliaire, le dosage mini est de 5 %, donc 0.5 L de purin pour 9.5 L d'eau. Le dosage maxi est de 10 %, donc 1 litre de purin avec 9 L d'eau. En arrosage au sol, le dosage mini est plutôt de 10 % et le maximum est de 15 %. Pour les professionnels, le dosage maximum à l'hectare est de 15 L dans 100 L d'eau.
Évitez de le sur-doser, car l'effet sera inverse. Par exemple, si vous l'employez pour combattre les pucerons, en dosant la préparation à 20 %, vous risquez d'attirer les pucerons, car ils raffolent des sucs contenus dans la préparation. Idem pour son effet préventif contre les maladies, en le sur-dosant, vous allez favoriser l'apparition des maladies.
Sur toutes les plantes pour renforcer le système racinaire (en arrosage), pour prévenir les maladies (en pulvérisation foliaire) et pour renforcer leurs défenses immunitaires (arrosage et pulvérisation). On peut l'utiliser au fruitier, au potager, sur les rosiers, sur les vignes, en grandes cultures, dans les parcs et les jardins. Si vous le dosez correctement (soit 5 à 10 % mélangé avec de l'eau), tous les arbres et toutes les plantes apprécieront ses effets. Il n'y a que sur les jeunes plants où son usage est déconseillé les 15 ou 20 premiers jours après le repiquage.
Pour les fleurs, on préférera l'emploi de l'extrait fermenté de consoude. Le cas particulier étant les rosiers qui, sensibles aux maladies, pourront être traités avec le purin d'orties ou un mélange ortie consoude ou ortie prêle.
Pour les légumes, on fera une différence entre les légumes feuilles (type salade) où l'emploi du purin d'orties suffit pour favoriser la croissance, les légumes fruits (type tomate) où l'on utilisera le mélange ortie-consoude et les légumes racine (type radis) où l'on préférera le mélange ortie-fougère. Si vous avez plusieurs types de légumes, le mélange 4 en 1 (ortie-consoude-prêle-fougère) est le plus adapté car il est plus polyvalent.
Si vous le fabriquez vous-même, vous pouvez le garder 6 à 12 mois à condition qu'il soit fabriqué correctement, bien filtré et conservé dans des bidons en plastique sans air dedans. Sinon le purin s'oxyde ou repart en "fermentation" et se dégrade très vite. Si vous avez en partie utilisé le contenu du bidon, vous pouvez transférer le restant dans un bidon plus petit. Si vous le remplissez sans air, il se gardera jusqu'à l'année suivante. Attention aussi à le conserver au frais.
Fabriqué par un professionnel, il se garde 2 à 3 ans (à condition que les bidons ne soient pas entamés, car après, ils ne se gardent que 2 à 3 mois).
Il est bien sûr autorisé en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique. Il fait partie des substances de bases homologuées au niveau européen (donc en France). Il était interdit de l'employer, de le fabriquer et de divulguer sa recette avant 2011. Depuis, les choses ont donc un peu changé, mais il reste encore beaucoup d'autres freins.
Ce n'est pas un désherbant, car même utilisé pur, la partie aérienne de la plante "grille" par excès d'azote. Pire, vous risquez de favoriser une repousse encore plus forte l'année suivante.
Cette question est développée dans notre article du Blog : "purin d'ortie concentré".
Et vous verrez, il y a des surprises, car à l'inverse, il existe des préparations diluées vendues dans le commerce 240 € le litre !
Si on consulte sa composition, on voit de suite que ce n'est pas un engrais. Tous les oligo-éléments et macro-éléments le constituant sont trop faibles en quantité pour que l'on puisse parler d'un fertilisant type NPK.
L'apport de vitamines et d'oligo-éléments contenu dans l'extrait fermenté d'ortie permet à la plante d'aller encore plus chercher les éléments dont elle a besoin dans le sol et de mieux les assimiler. Donc ce n'est ni un engrais organique, ni un engrais vert. C'est plutôt un fortifiant.
En l'employant avec des engrais biologiques ou chimiques, vous baisserez de 25 % à 30 % la quantité d'engrais et vous ajouterez en même temps une protection fongique biologique et naturelle.
Par contre, si vous faites un potager dans votre jardin et que la terre est de qualité, vous n'aurez pas besoin d'engrais chimique et l'utilisation seul du purin d'orties suffit dans bien des cas. Les apports de compost, de fumiers de cheval, de mouton et éventuellement l'usage d'engrais biologiques naturels seront bénéfiques pour tous les fruits et légumes.
Oui en préventif, non en curatif. Le purin d'ortie est efficace pour combattre les pucerons en préventif. S'il y a une attaque de pucerons, il faut arrêter les extraits fermentés, car au contraire, vous allez les attirer. Il faut donc passer sur des préparations curatives type macération d'ail ou infusion de feuilles d'orties. En curatif, vous pouvez aussi utiliser le purin de fougère et du savon noir (voir rubrique "Questions-réponses : extrait fermenté de fougère).
Le purin d'ortie n'est pas dangereux et il n'est pas interdit. Il fait partie des Pnpp (préparations naturelles peu préoccupantes). Il n'a pas besoin d'AMM (autorisation de mise sur le marché) pour être commercialisé. Il est autorisé en agriculture conventionnelle et biologique. Il peut être utilisé sur toutes les plantes. Il ne doit pas être surdosé pour éviter de trop nourrir la plante et de faire l'effet inverse, à savoir favoriser les maladies et attirer les insectes. Il n'est pas dangereux pour les animaux, le milieu aquatique et les êtres humains.
Si vous êtes perdus pour doser votre préparation, entre 5 L ou 10 L par hectare, entre 5 % et 10 %. Retenez seulement le nombre 10.
Pourquoi ? Parce qu'il correspond à la plupart des proportions et qu'il permet de ne pas trop se tromper.
Donc 10 pour 10 % de concentration. 10 pour 10 L par hectare. 10 pour 10 L avec 100 L d'eau. 10 pour un traitement tous les 10 jours. 10 pour 10 kg de plantes fraîches pour 100 L d'eau.
Oui, ce sont deux appellations identiques.
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Consultez notre Boutique de Vente Internet pour l'achat de nos produits ou pour connaître les tarifs de vente de nos autres préparations.
Notre extrait fermenté d'ortie est conditionné en bidons de 15 ou 20 litres, fûts de 220 litres et cuves de 1000 litres.
En France, son prix varie entre 1 € HT le litre pour une fabrication de 1000 L avec de la plante séchée à 17.90 € TTC le litre pour un bidon de 1 L.
Mais on trouve également des pulvérisateurs déjà dilué (donc avec 90 % d'eau) vendu 24 € le litre, mais le purin contenu n'étant que de 10 %, son prix réel est de 240 € le litre ! Lire notre article sur le Blog : Purin d'ortie concentré
Son prix est de 1€30 le litre livraison comprise (prix hors taxes pour une cuve de 1000 litres) à 3€60 le litre (prix TTC pour un bidon de 16.5 L) toujours livraison comprise.
(1) Source "Les alternatives Biologiques aux pesticides", Eric Petiot et Patrick Goater
(2) Les secrets de l'ortie de Bernard Bertrand aux éditions de Terran
Crédit photo : J2m Natura
Dernière mise à jour : 21/10/2024
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